Carnet de voyage au Canada
Il en faut peu pour être heureux
Un pays immense, des animaux sauvages, surtout les spermophiles, des guides fabuleuses, c'est déjà beaucoup. Et tout le groupe a passé trois semaines heureux. Les plaisirs simples nous furent apportés chaque jour par la nature pour en arriver là.
Les sentiers de bord d'océan sur l'île de Vancouver nous ont menés à on petit port de pêche d'où nous sommes revenus avec un spécimen de saumon de belle taille qui a fini en papillote au sirop d'érable et aux pommes. Miam !!!
Le lac Garibaldi comme Paradise Meadows nous ont offert nos premiers paysages de lac, de forêts et de montagnes, mais aussi nos premières belles batailles de boules de neige. Elle s'était faite désirée pour les jeux olympiques de Vancouver, mais arrivée en retard elle avait pris la peine de nous attendre sur les sentiers que nous avons emprunter, autorisant même une bonne partie de luge... sur les fesses.
L'édification d'un Inukshuk au bord d'un lac turquoise sur l'iceline, nous a rapproché des peuples du nord qui les édifiaient pour indiquer leur chemin, comme les cairns dans nos montagnes européennes. Un rapprochement qui alla jusque aux peintures de rires à k'argile du lac suivant dans la forêt. Ces peintures et le plaisir non dissimuler de badigeonner ses clients inspira à notre guide la chaine publicitaire des randonneurs assis sur leur tronc d'arbre. Neuf personne, un photographe et huit supports publicitaires, un randonneur pour chaque lettre : A, L, L, I, B, E, R, T
Il ne nous manquera que le nounours autrement que vu par deux oreilles noires à travers un branchage. Mais peut-être est-ce mieux ainsi, il ne sont pas en peluche par ces montagnes et pas forcément amicaux. Au moins un ours nous a accompagné tout au long de cette traversé y compris au col portant son nom Balu Pass.
Reste un hymne que nous proposerions bien volontiers à notre voyagiste préféré, la chanson de Balou du le livre de la jungle :
Il en faut peu pour être heureux
Vraiment très peu pour être heureux
Il faut se satisfaire du nécessaire
Un peu d'eau fraîche et de verdure
Que nous prodigue la nature
Quelques rayons de miel et de soleil.
…
Au bout de trois semaines tout le monde connaissait les paroles, Il faut dire que notre guide québécoise nous le passait chaque matin dès la mise en route du véhicule en direction du départ de la randonnée.
Il nous fallut bien cet air guilleret pour éviter quelques larmes au moment des adieux à l'aéroport.
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