Namasté

Namasté

Carnet de voyage sur les volcans indonésiens

Sourires d'Indonésie


Le retour sur le sol français est encore frais. Que reste-t-il de ces îles lointaines que l'occident n'évoque que par les inondations ou les tremblements de terre ? Des sourires !

Sourires des travailleurs tirant parti d'une nature difficile, voir dure mais toujours généreuse aux courageux; sourire une douce quiétude parfois rythmée par les chants du muezzin; sourire des paysages

Les premiers seront les sourires des gens, rencontrés d'abord dans le train de nuit, avec ses « confortables » péripéties, puis tout au long de notre périple. Je retiendrais surtout de cette multitude de portrait, notre accompagnateur au Mérapi, il a su nous captiver tel un conteur occitan un soir d'hiver, au coin du feu, quelque part dans les Cévennes. Ce petit bonhomme, mélangeant habilement, histoire du volcan, croyances ancestrales, religions hindouiste et bouddhiste, traits de caractères des habitants de Java, hypnotisa 16 paires d'yeux tous acquis à sa cause.

Puis un autre de nos guides locaux, sur Bali cette fois, arborait le sourire bienveillant de la sagesse. Ce vénérable partagea avec nous ses connaissances en botanique,en croyances locales pimentées de leurs bons ou mauvais génies de la nature; tout autant qu'il nous fit découvrir avec dextérité la musique traditionnelle balinaise.

Sourires de partage également, entre deux civilisations, échange par le jeu quand un groupe de jeunes balinais accepta l'invitation d'un « uno » sur une plage du bout du monde.

Tant d'autres sourires d'enfants ou d'adultes, tout au long de nos jours de voyages, teintés de timidité, curiosité, de douceur, d'humanité digne et simple, m'auront touchés au cœur suffisamment pour les ramener en Europe; comme un remède à notre environnement quotidien qui semble bien égoïste et peuplé de tristes sirs en comparaison de Bali et de ses voisines.

Pour autant l'homme n'est pas le seul dépositaire du sourire; la Terre elle aussi semble en être capable. Les rizières sont autant de sourires qui rident le relief accidenté en terrasses successives. Que dire encore de ces volcans dont les villageois, qui peuplent les pentes, ne semblent pas craindre les éclats de rire. Est-ce parce que, tout en étant quelques fois dévastateurs, ils apportent toujours la fertilité aux sols pour les futures récoltes?

Il me semble que ces îles ont repris à leur compte les paroles de la chanson de Baloo dans l'œuvre de Walt Disney « le livre de la jungle »:  Il en faut peu pour être heureux

…..........................................

Il faut se satisfaire du nécessaire

Chanson qui a servi de ralliement à notre groupe, au grand désespoir de notre guide J.D.

Merci à tous pour votre gracieuse compagnie et pour vos … sourires.

Encore un voyage qui rend heureux ... quel sera le prochain ?

Des photos de ce voyage : ici




0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Ces blogs de Sports pourraient vous intéresser

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 2 autres membres